Les vacances sont des moments formidables pour nous retrouver et prendre le temps, du bon temps, avec ceux qu’on aime. Avec ses frères et soeurs et tous les enfants. Avec sa bande de meilleur(e)s ami(e)s. Pour la première fois en amoureux.
Mais il peut aussi y avoir des incompatibilités d’habitudes et d’humeur… Des petites et parfois de grosses incompatibilités.
COHABITATION
" Lorsque l'été impose la proximité du vivre ensemble, trouver ses repères n’a rien d’aisé, il faut composer avec les uns et les autres » explique Marie Robert auteur et professeure de philosophie sur son compte Instagram "Philosophy is sexy".
Il y a ceux qui se lèvent tôt et ceux qui se lèvent tard. Les randonneurs et les "scotchés" devant la piscine. On découvre d'autres facettes de notre amoureux(se) avec qui on n'avait finalement jamais vraiment habité. C’est ce copain/copine de copain/copine qui ne lève pas le petit doigt de la journée. C’est votre meilleur(e) ami(e) qui tombe amoureuse et les vacances qui passent en trio. Il y a celle ou celui qui fait les additions au centime près ou qui n’est jamais là quand il faut payer (pensez à prendre une appli comme Tricount). Et avec les enfants, l’éducation devient aussi parfois un sujet conflictuel...
CONCESSIONS
Vivre avec les autres, c’est apprendre à faire des concessions. A savoir lâcher, prendre de la distance. Et si vraiment on n'y arrive pas, on propose d'en parler autour d’un verre et de se dire tranquillement ce qui ne va pas.
« Tous les espaces privés sont touchés : l’intimité personnelle, quand on partage la même salle de bain, les toilettes et pour toutes les culottes, le même fil à linge ; l’intimité du couple, dont les conversations peuvent être entendues, mais aussi l’intimité familiale à travers l’éducation des enfants » explique Nicole Prieur, philosophe et psychothérapeute, dans « Les Trahisons nécessaires » (éditions Robert Laffont).
INTESTINS DÉRANGÉS 
Pour combler le tout, vacances et intestin ne font pas forcément bon ménage.
Plusieurs études mettent en évidence l’apparition de troubles intestinaux chez nombre de vacanciers.
Il y a bien sûr les troubles gastro lorsque l’on part dans des contrées plus lointaines. Mais il y a des troubles aussi plus classiques et très psychologiques.
Selon le docteur Denis Soudan gastro-entérologue et proctologue les problèmes de constipation en vacances sont ultra classiques. Pour aller confortablement aux toilettes, il faut être habitué. Il faut un lieu où on se sent bien. Si l'on n'est pas chez soi, si les WC ne sont pas bien insonorisés, si on a peur du "qu'en dira-t-on"… on ne va pas à la selle. Et on repousse une journée, deux journées… pendant les vacances. C’est une cause psychologique avec une conséquence physiologique.
"Plus on se retient, plus les selles se dessèchent à l'intérieur du rectum et elles s'accumulent, et donc la défécation est difficile parce que les selles sont dures et volumineuses."
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Sources : allodocteurs.fr/j-ai-mal-au-ventre-constipation-la-constipation-en-voyage-est-elle-psychologique-21302.html - www.letelegramme.fr/culture-loisirs/mieux-vivre/partir-en-vacances-avec-des-amis-bonne-ou-mauvaise-idee-271139.php - Le Point - Le Monde - en-couple-ou-en-famille-avec-qui-les-francais-partiront-ils-vraiment-en-vacances-en-2023